Création au Tertre

Ce spectacle a été créé dans la cour du Château du Tertre, demeure historique de l’auteur à Sérigny (Orne),
le samedi 15 septembre 2018 et le dimanche 16 septembre 2018

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Avant-propos

« L’auteur de Jean Barois, des Thibault et de Maumort aurait applaudi à ce Père Leleu joué plus de cent ans après sa création au Vieux-Colombier, sans doute étonné par son actualité.
Celle-ci est d’autant mieux perçue que les personnages emploient une langue étrange, qui efface le quotidien et donne libre cours à l’imagination.
Magnifiquement servi par trois excellents comédiens, Le Testament du père Leleu joué dans la cour du Tertre démontre aussi la pérennité de sa maison d’écrivain. »
    Anne-Véronique de Coppet, petite-fille de l’écrivain

La Torine et le père Alexandre
Le père Leleu
La Torine et le notaire
La Torine

Fiche artistique

Titre de la pièce : Le testament du père Leleu
Farce paysanne écrite en 1913,
Créée en 1914 Théâtre du Vieux-Colombier (Paris)
Auteur : Roger Martin du Gard
Mise en scène : collective
Direction d’acteurs : Florence Limon et Stephan Hersoen
Distribution :
La Torine : Florence Limon
Père Lexandre, Père Leleu : Stephan Hersoen
Le notaire : Damien Houdebine
Costumes et accessoires : Béatrice Limon
Réalisation/Images : Matthieu Lafrance
Photos : Stéphane Lohier, Béatrice Limon
Production : Maison Roger Martin du Gard

Note d’intention de mise en scène

Ni sanctuariser ni actualiser

Premier axe de travail :
Jouer avec sincérité, simplicité et engagement, sans « sur-jeu ». Etre au plus près du texte, au plus près des indications de Martin du Gard. Au plus près du rire et du drame sous-jacent…

Deuxième axe de travail :
Mettre au premier plan les rapports humains qui sont en jeu : domination, pouvoir, avarice, cupidité, désirs…
Faire ressortir l’universalité de la pièce et l’humanité intemporelle de ses personnages.

Troisième axe travail :
Réduire décors et accessoires à l’essentiel.
Cette farce paysanne, écrite en 1913, répond au désir qu’avait Roger Martin du Gard de voir le théâtre revenir à ses origines : « En simplifiant à l’extrême le décor et les jeux de scène, de façon que ça puisse être joué n’importe où, sur une simple estrade ; comme doit être une farce. »

Une pièce féministe ?
Sans doute Martin du Gard ne l’a-t-il pas écrite dans ce sens.
Mais il a tout de même mis en scène une femme victime d’abus, d’abus de toutes sortes, abus qui résonnent encore aujourd’hui.

Nota bene :
La pièce est précédée d’une lecture d’extraits du Journal et de correspondances de Roger Martin du Gard (durée 10 mn).
Cette présentation éclaire le public sur le contexte d’écriture de la farce.